Règlements de la Compétition d’art oratoire

Règles officielles

Les règles établissent l’intention et l’esprit de la compétition. Les règlements et les procédures, décrites ci- dessous, expliquent comment on doit appliquer les règles. Lorsqu’une situation qui n’est pas explicitement décrite dans les règlements et procédures se présente, l’organisateur responsable de la compétition doit prendre une décision qui respecte l’esprit des règles. Les décisions de l’organisateur sont finales.

La Compétition

  1. La compétition d’art oratoire est un événement annuel. La compétition a lieu au niveau local, régional, provincial et national. Les gagnants de chaque niveau deviennent les concurrents du niveau suivant.
  2. Le pays est divisé en douze (12) régions administratives appelées comités provinciaux. Chaque comité provincial a subdivisé son territoire en régions ou zones. Les gagnants des compétitions locales tenues dans chaque escadron à l’intérieur d’une région se rencontreront pour la compétition régionale. Les gagnants des  compétitions  régionales  seront  invités  à  participer  à  la  compétition  Finalement, les gagnants des compétitions provinciales seront les concurrents de la compétition nationale.
  3. Les compétitions locales, régionales et provinciales doivent être terminées avant le 30 avril de l’année d’instruction. Le siège social de la Ligue des cadets de l’air du Canada doit être informé du nom du gagnant de chaque compétition provinciale au plus tard le 1er mai.
  4. Les comités répondants des escadrons sont responsables de l’organisation de la compétition au niveau local. Les comités répondants doivent nommer un responsable (individu ou comité) de la compétition locale en collaboration avec le personnel CIC de l’escadron. Le gagnant de la compétition locale est invité à participer à la compétition régionale. Le coordonnateur provincial de la compétition peut, à sa discrétion, permettre plus d’un concurrent par escadron aux compétitions régionales ou provinciales. Le coordonnateur provincial doit alors publier une directive expliquant les conditions et la procédure à suivre pour permettre plusieurs participants afin de prévenir tous malentendus.
  5. Les coordonnateurs régionaux ou le coordonnateur provincial doivent organiser les compétitions régionales selon les directives émises par le comité provincial. Les coordonnateurs responsables des compétitions régionales sont nommés et supervisés par le coordonnateur provincial. Le coordonnateur de la compétition régionale détermine la date et l’endroit de la compétition. Toutes les compétitions doivent respecter les règles officielles. Les gagnants de chacune des compétitions régionales participeront à la compétition provinciale.
  6. Le coordonnateur provincial organise la compétition provinciale. Il établit, conjointement avec le comité provincial, la date et l’endroit de la compétition. Les compétitions provinciales doivent respecter les règles officielles.  Les gagnants des compétitions provinciales seront les concurrents de la compétition nationale.
  7. La compétition nationale est organisée par le comité national de l’art oratoire et aura lieu durant la semaine, et à l’endroit de l’assemblée général annuelle (AGA) de la Ligue des cadets de l’air du Canada.
  8. Si, pour une raison ou une autre, un gagnant à un niveau de la compétition ne peut pas se présenter à la compétition du niveau suivant, alors le concurrent ayant terminé deuxième pourra s’y présenter à la place.

Admissibilité

  1. La compétition est ouverte à l’ensemble des cadets qui n’auront pas atteint l’âge de dix-neuf (19) ans à la date de retour à la maison suite à la compétition d’art oratoire nationale.
  2. Le gagnant de la compétition nationale ne peut pas participer à la compétition d’art oratoire à nouveau.

Règles générales

  1. Les compétitions d’art oratoire à tous les niveaux sont sous l’entière juridiction de la Ligue des cadets de l’air du Canada.
  2. Le transport et les frais d’hébergement et de subsistance des concurrents aux compétitions régionales et provinciales sont sous la responsabilité du comité répondant de l’escadron.
  3. Le transport des concurrents à la compétition nationale est sous la responsabilité du comité provincial du concurrent. Par contre, les frais d’hébergement et de subsistance des concurrents sont pris en charge par le comité provincial hôte de la compétition.
  4. Les boissons  alcoolisées  ne  doivent  pas  être  vendues,  consommées  ou  présentes  lors  des compétitions d’art oratoire, et ce à tous les niveaux.

Règles de la compétition

  1. Tous les concurrents doivent recevoir une copie des règles officielles et devraient être encouragés de s’y familiariser.
  2. La compétition inclut deux (2) discours par concurrent : un discours préparé et un discours impromptu. Les concurrents seront classés selon le total de l’évaluation de ces deux discours.
  3. Le comité national d’art oratoire soumettra une liste de sujets pour les discours préparés. Ces sujets devront être approuvés par le conseil national d’administration et seront par la suite publiés dans la documentation de la compétition d’art oratoire et sur le site Web de la Ligue des cadets de l’air du Canada.
  4. Tous les candidats doivent s’exprimer et être classé à un niveau de la compétition avant de passer au niveau suivant.
  5. Les concurrents doivent préparer leurs propres discours. L’information peut être citée dans un discours tant et aussi longtemps que la source est cité dans le discours.
  6. Chaque concurrent doit avoir un temps de 3 minutes pour préparer son discours impromptu, seul et sans assistance, juste avant de présenter ce discours
  7. Le concurrent ne peut pas avoir recours à des aides visuelles, à des accessoires à des subterfuges ou recevoir l’aide de qui que ce soit pendant ses discours. Nota: Le terme subterfuge s’entend d’un dispositif, d’un coup sensationnel ou d’une personne utilisé pour détourner l’attention : porter des vêtements ou un costume de déguisement, chanter, utiliser de la musique enregistrée en arrière-plan, entraîner l’auditoire dans une chanson, etc. Il est permis de faire des citations.
  8. Tous les concurrents doivent avoir des conditions semblables pour faire leurs discours, libre de distractions, afin d’assurer l’équité de la compétition.

Évaluation et chronométrage

  1. Toutes les compétitions doivent avoir trois juges, un ou deux chronométreurs et un scrutateur. Il est aussi possible d’avoir un évaluateur qui rédigera les commentaires à remettre aux concurrents.
  2. Les chronométreurs devront avoir un chronomètre ou un dispositif de chronométrage équivalent.
  3. Pour tous les niveaux de compétition, il est préférable que les juges et l’évaluateur ne soient pas membres de la Ligue des cadets de l’air ou personnel CIC. Les juges et l’évaluateur ne doivent pas connaître les concurrents. Ils doivent être qualifiés et, lorsque requis, bilingues.
  4. Les juges, les chronométreurs, l’évaluateur et le scrutateur doivent utiliser les feuilles de pointage fournies par la Ligue des cadets de l’air.
  5. Pendant la compétition, les juges, l’évaluateur, le chronométreur et le scrutateur devraient être assis à des endroits différents dans la salle. Cependant, si deux chronométreurs sont présents, ils devraient être assis ensemble afin de comparer leurs résultats.
  1. Chaque juge doit  faire  son évaluation de  la  performance des  concurrents individuellement, sans consulter personne. Les juges, chronométreurs et scrutateur doivent signer leur feuille de pointage respective.
  2. Si un évaluateur est présent, il devra revoir ses commentaires sur les performances des concurrents avec les juges avant de les présenter aux concurrents.
  3. Les évaluations des juges doivent demeurer confidentielles, personne ne doit tenter de discuter du résultat d’un concurrent avec les juges. Le coordonnateur responsable de l’organisation de la compétition doit prévoir du temps pour permettre aux juges ou à l’évaluateur de présenter ses commentaires aux  concurrents  individuellement  afin  que  ces  derniers  puissent  améliorer  leur performance.
  4. Les feuilles  de  pointage  des  juges  et  des  chronométreurs  sont  remises  au  scrutateur  pour  lacompilation finale. Le scrutateur applique les pénalités de temps sur les feuilles de pointage de chaque juge et compile les résultats sur la feuille de résultats officielle. C’est de cette feuille que le gagnant sera déterminé.
  5. Si le scrutateur utilise une feuille informatisée, les juges et les chronométreurs doivent valider les informations saisies et les pénalités calculées avant d’annoncer les résultats.
  6. Dans tous les niveaux de compétitions, seules les trois premières positions seront annoncées.
  7. Une feuille contenant les commentaires de l’évaluation des juges ou de l’évaluateur doit être remise à chaque concurrent.

Récompenses

  1. Les récompenses et remises aux concurrents peuvent varier d’une compétition à l’autre. Les détails seront publiés par le comité organisateur de chaque compétition. Pour les compétitions provinciales, des médailles d’or, d’argent et de bronze, pour les premières, secondes et troisièmes places respectivement, seront fournies par le siège social de la Ligue des cadets de l’air du Canada aux comités provinciaux. Ces médailles sont aussi disponibles pour les compétitions régionales et locales à prix modiques.
  2. Le siège social de la Ligue des cadets de l’air du Canada a aussi des certificats de participation qui peuvent être remis aux concurrents des compétitions locales et régionales.

Les responsabilités du concurrent

  1. Tous les concurrents sont responsables de:

a. Choisir un sujet de discours préparé parmi ceux de la liste officielle.

b. Trouver les informations concernant la compétition (date, endroit, etc.) et se familiariser avec les règles officielles.

c. Rédiger son propre discours. Il faut que ce soit une œuvre originale de l’orateur ou de l’oratrice. Utiliser les citations pertinentes et citer les auteurs et les sources consultés si on se reporte aux travaux d’autres personnes.

d. Améliorer leur discours entre chaque compétition s’ils le désirent. Les concurrents peuvent même préparer un discours entièrement différent pour chacun des niveaux de compétition.

e. S’exprimer en français ou en anglais ou en français et anglais et utiliser la même langue à tous les niveaux de la compétition. Cependant, ceci ne doit pas empêcher un concurrent d’utiliser une expression populaire ou le nom propre d’un endroit, d’un événement ou d’une personne dans l’autre langue lorsqu’approprié. De plus, un concurrent ne devrait pas être pénalisé s’il remercie l’auditoire dans les deux langues.

f. Arriver tôt le jour de la compétition.

Déroulement de la compétition

  1. Avant que la compétition ne débute, les concurrents devraient être isolés dans une salle pour leur permettre de relaxer et d’être informés sur le déroulement de la journée.
  2. Le coordonnateur de la compétition doit expliquer les points suivants aux concurrents :

Comment la compétition fonctionne-t-elle, le déroulement des activités.

Emplacement des services (salles de bains, etc.) et présentation des bénévoles.

Détails sur le système d’avertissement du temps restant pour les discours, soit des affiches ou un système de lumières. Le coordonnateur doit prendre en note le nom des concurrents qui ne désirent pas utiliser de système d’avertissement et remettre cette liste aux chronométreurs.

Fonctionnement du système de sonorisation. Les concurrents peuvent ne pas utiliser le système de sonorisation à moins que cela ne soit requis pour enregistrer les discours ou à cause de la grandeur de la salle.

40. Le coordonnateur procède à un tirage au sort pour déterminer l’ordre dans lequel les concurrents vont présenter leur discours préparé. Les discours impromptus seront présentés dans l’ordre inverse, c’est- à-dire que le dernier concurrent à présenter son discours préparé sera le premier concurrent à faire le discours impromptu.

41. Personne ne doit entrer ou sortir de la salle lorsqu’un concurrent fait un discours. Personne, incluant les représentants de la presse, ne doit prendre de photographies pendant un discours. Aviser le public de fermer leurs téléphone cellulaire, téléavertisseur et alarme de montre. Cet avis doit être diffusé avant la compétition et à intervalle régulier durant celle-ci. On devrait affecter un bénévole pour faire respecter ces règles.

42. Il est permit de filmer les discours aux compétitions provinciales et nationales en autant que ces conditions sont respectées. 1) la caméra doit être opérée sous la supervision du comité organisateur de la compétition. 2) la caméra doit être fixe et utiliser l’éclairage normal de la salle. 3) la caméra doit être située à un endroit qui ne crée pas de distraction ni ne bloque la vue de l’auditoire. Les concurrents ont le droit de demander à ne pas être filmé. Il est possible d’appliquer ce règlement aux compétitions locales et régionales.

43. On doit accorder au moins deux (2) minutes aux juges et à l’évaluateur pour leur permettre de compléter leur évaluation à la fin de chaque discours.

44. Un délai d’un plus trois (3) minutes est autorisé entre les concurrents.

45. Afin de promouvoir  des règles du jeu équitables, avant le début de chaque compétition, les concurrents devront individuellement décider s’ils souhaitent être mis à part ou non avant et après les discours préparés, et après avoir présenté leur discours impromptu.

46. Pour les discours impromptus, le sujet sera choisi par le coordonnateur de la compétition avec l’aide des juges. Tous les concurrents auront le même sujet. Les concurrents seront tous retirés de l’auditoire au début de cette partie de la compétition. À son tour, chacun des concurrents sera isolé dans une salle où on lui remettra le sujet par écrit (en français ou en anglais selon le cas).

Chronométrage

47. Le temps alloué pour les discours est :

Préparé: Pas moins que cinq (5) minutes et pas plus que six (6) minutes

Impromptu: Pas moins que deux (2) minutes et pas plus que trois (3) minutes

48. Les discours sont chronométrés à partir du premier mot prononcé par le concurrent, incluant les salutations d’introduction. Si un concurrent ne peut compléter son discours préparé ou impromptu, il sera marqué jusqu’au point où il a arrêté son discours. Le cadet à la discrétion du président peut être autorisé à refaire son discours plus tard dans la compétition. La deuxième présentation ne sera pas noté.

49. Un chronométreur doit indiquer le temps restant dans le discours à l’aide d’affiches aux moments suivants :

Discours préparé :

1 minute, après cinq (5) minutes dans le discours;

30 secondes, après cinq (5) minutes et trente (30) secondes dans le discours; et

Temps écoulé, après six (6) minutes dans le discours.

Discours impromptu :

1 minute, après deux (2) minutes dans le discours;

30 secondes, après deux (2) minutes et trente (30) secondes dans le discours; et

Temps écoulé, après trois (3) minutes dans le discours.

  1. Le chronométreur doit être assis au centre de la  première rangée de manière à être  visible du concurrent même si un lutrin est utilisé. Le chronométreur doit tenir l’affiche à la hauteur de sa poitrine pendant environ 5 secondes, sans se lever, de manière à ne pas distraire le concurrent.
  2. S’il est disponible, un système lumineux (vert, jaune et rouge) peut être utilisé à la place des affiches.
  3. Si un système lumineux est utilisé, il doit être installé de manière à être visible du concurrent, sans être en évidence pour l’auditoire. Le système doit être utilisé de cette manière :

Discours préparé :

Le feu VERT s’allume après cinq (5) minutes dans le discours et demeure allumé pour trente (30) secondes.

Le feu JAUNE s’allume après cinq (5) minutes et trente (30) secondes dans le discours et demeure allumé pour trente (30) secondes.

Le feu ROUGE s’allume après six (6) minutes dans le discours et demeure allumé jusqu’à la fin du discours.

Discours impromptu :

Le feu VERT s’allume après deux (2) minutes dans le discours et demeure allumé pour trente (30) secondes.

Le feu JAUNE s’allume après deux (2) minutes et trente (30) secondes dans le discours et demeure allumé pour trente (30) secondes.

Le feu ROUGE s’allume après trois (3) minutes dans le discours et demeure allumé jusqu’à la fin du discours.

  1. Avant le  début  de  la  compétition, le  système utilisé doit  être  expliqué aux  Chaque concurrent peut choisir de NE PAS utiliser ce système.

Pénalité de temps

  1. Pour les discours préparés, soustraire un (1) pour chaque tranche de cinq (5) secondes en deçà ou au delà des temps permis, pour un maximum de sept (7) points. Le tableau suivant illustre des exemples de pénalités pour le discours préparé.
Durée Penalité
4 min 25 sec 7 points
4 min 30 sec 6 points
4 min 35 sec 5 points
4 min 40 sec 4 points
4 min 45 sec 3 points
4 min 50 sec 2 points
4 min 55 sec 1 point
5 min 00 sec 0 points
6 min 00 sec 0 points
6 min 05 sec 1 point
6 min 10 sec 2 points
6 min 15 sec 3 points
6 min 20 sec 4  points
6 min 25 sec 5 points
6 min 30 sec 6 points
6 min 35 sec 7 points

55.  Pour les discours impromptus, soustraire un (1) pour chaque tranche de cinq (5) secondes en deçà ou au-delà des temps permis, pour un maximum de trois (3) points. Le tableau suivant illustre des exemples de pénalités pour le discours impromptu.

Durée Penalité
1 min 45 sec 3 points
1 min 50 sec 2 points
1 min 55 sec 1 point
2 min 00 sec 0 points
3 min 00 sec 0 points
3 min 05 sec 1 point
3 min 10 sec 2 points
3 min 15 sec 3 points
  1. Les pénalités de temps sont appliquées par le scrutateur sur les feuilles de pointage de chacun des juges avant de classer les concurrents.

Scrutateur

  1. Le scrutateur reçoit les feuilles de pointage des juges et des chronométreurs et en fait la compilation. Il classe ensuite les résultats pour déterminer l’ordre des concurrents.
  2. S’il y a égalité entre les concurrents, les juges doivent déterminer le vainqueur en discutant entre eux.

Juges

  1. Un juge ne devrait pas évaluer un concurrent plus d’une fois dans la même année d’instruction.
  2. On doit encourager les juges et l’évaluateur à mettre l’emphase sur la valeur éducative de l’expérience de façon à ce que “la victoire” ne soit pas le seul motif de la participation à cette compétition.
  3. On peut désigner un juge qui fera un commentaire, à la fin de la compétition, à l’ensemble de l’auditoire au nom des autres juges.

Critères de disqualification

  1. Chaque comité d’art oratoire doit mettre en place un comité décisionnel pour trancher sur les pénalités et les disqualifications
  2. Un concurrent ne doit pas être disqualifié d’une compétition parce qu’il arrive en retard, à moins d’arriver après que le dernier discours préparé ai débuté.
  3. L’usage d’outils de communication électronique par les cadets n’est pas permis durant la compétition.
  4. 1. N’importe quelle violation d’une règle ou d’un règlement peut entraîner la pénalisation ou la disqualification du concurrent, selon la décision du comité décisionnel, tel que le stipule la règle 62.

 

Trouver un escadron

Cliquez sur le lien ci-dessous pour trouver de l’information concernant les corps de cadets et escadrons des Organisations canadiennes des cadets.