Samantha Keow, gagnante de la compétition nationale d’art oratoire de 2018

Glossophobie – La peur de parler en public, un phénomène qui touche les gens partout dans le monde.

C’est la raison derrière de nombreuses nuits tardives essayant désespérément de mémoriser des cartes aide-mémoire avant un grand discours. C’est la cause de mains tremblantes et de bégaiements derrière un podium. Cependant, le fait de ne pas laisser la glossophobie envahir ma vie est ce qui l’a changé, ce qui fait de moi une personne plus confiante et une citoyenne de plus en plus active. Mais comment est-ce possible? Comment le fait de pouvoir affronter une peur qui fait souvent les listes Top Dix à travers le monde peut avoir un impact si positif sur moi-même et sur les cadets de tout le Canada? Pour comprendre cela, faisons un voyage dans le passé, à ma toute première compétition d’art oratoire.

C’était en mars 2016 et je regardais la petite foule devant moi. Tandis que je tenais mon discours entre des mains tremblantes, j’ai regardé le titre imprimé à la toute première page: 100 ans du droit de vote des femmes. Des semaines de recherche et de dévouement avaient été consacrées à ce discours de cinq minutes et demie, et je ne m’en étais pas rendu compte à l’époque, mais je me souviendrais des faits et des croyances écrits sur ces pages, même à ce jour. En écrivant au sujet du mouvement pour le suffrage, j’ai soudainement ressenti de la fierté et le pouvoir, en tant que jeune femme canadienne, de me tenir debout et de défendre ce droit. Ce sentiment était propre au discours que je prononçais, mais l’émotion et la conviction brutes que j’ai exprimées étaient quelque chose que je n’avais pas ressenties avant ce jour-là. C’était quelque chose que le Programme d’art oratoire m’avait inculqué, et je me suis assuré d’inclure ce sentiment non dilué dans chaque discours que j’ai prononcé depuis.

Au cours des dernières années, je suis devenue une meilleure dirigeante, une personne plus ouverte et une communicatrice convaincante devant une foule. Dans le cadre de compétitions nationales d’art oratoire, j’ai voyagé partout au Canada, de Winnipeg à Montréal, en acquérant de nouvelles compétences et en rencontrant d’autres jeunes Canadiens influents. Les liens que nous avons créés au cours de ces cinq journées sont comparables aux amitiés que j’ai eues toute ma vie.

Le programme national d’art oratoire m’a définitivement changé pour le mieux. Je suis passé de cadette de l’Air incertaine de première classe qui plaidait pour une cause en laquelle je croyais, à finaliste nationale à deux reprises et future gagnante nationale de 2018 au grade de sergent seulement. Tout le monde peut être un orateur efficace. Peu importe que vous ayez été orateur toute votre vie, ou que même l’idée de parler devant une foule vous terrifie. Cela vaut la peine de vous placer derrière un podium et de sortir de votre zone de confort, car les opportunités et les expériences que vous obtenez de ce programme ne peuvent être comparées à rien au monde. Chaque discours est comme une histoire, un aperçu des pensées et des croyances de quelqu’un. Racontez votre propre histoire et laissez tout le monde entendre votre voix. J’ai pris la parole et cela a fonctionné pour moi. Voyons si cela fonctionnera pour vous aussi.

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